Platycnemis latipes (Rambur, 1842).
Agrion blanchâtre
Syn. Pennipatte blanchâtre
Etymologie
De latus (lat) = large et pes (lat) = pied : cette espèce se caractérise par une importante dilatation des tibias.
Répartition
C’est une espèce endémique du sud-ouest de l’Europe. Son aire de répartition est limitée à la péninsule ibérique et à la partie du territoire français située au sud d’une ligne allant de la Vendée aux Alpes.
La région Poitou-Charentes est donc en limite nord de répartition de l’espèce. Cet agrion est bien présent dans les deux départements charentais : très répandu sur tout le territoire de la Charente-Maritime où il est commun sur les grands cours d’eau et les marais, plus localisé en Charente où il n’est quasiment observé que le long de la Charente et de la Dronne. Par contre, l’espèce est plus rare en Deux-Sèvres, où sa présence est limitée au quart sud-est du département, essentiellement sur le cours de la Sèvre niortaise, et n’a été observée que deux fois en Vienne. Cette espèce a été recensée dans 724 localités sur 247 communes.
Phénologie
Les observations les plus précoces dans la région ont été notées un14 avril (Charente-Maritime), mais généralement, les émergences débutent…(ce texte est disponible intégralement en version papier dans le livre Libellules du Poitou-Charentes).
Habitats
C’est une espèce des eaux faiblement courantes et riches en hydrophytes : canaux, fleuves, parties calmes des rivières. Les secteurs pourvus de…(ce texte est disponible intégralement en version papier dans le livre Libellules du Poitou-Charentes).
Biologie
Les imagos matures volent assez peu. Ils se posent très fréquemment sur…(ce texte est disponible intégralement en version papier dans le livre Libellules du Poitou-Charentes).
Menaces
P. latipes n’est pas menacé au plan régional. Cependant, son caractère endémique strict du sud-ouest européen demande une vigilance particulière notamment dans une région qui constitue une limite de l’aire de répartition de l’espèce. Dans les départements de la Charente et des Deux-Sèvres, où la présence de l’espèce est limitée à quelques rivières seulement, l’eutrophisation excessive de l’eau peut constituer une menace pour la pérennité des populations.