Sittelle torchepot

Espèce cavernicole, qui maçonne l’entrée du trou avec du mortier, à hauteur variable ; à rechercher dans les bois, parcs, vergers, jardins pourvus de vieux arbres ; rare ou absente dans les plantations de conifères.

Espèce sédentaire facile à localiser de janvier à fin mars par ses acrobaties et ses cris sonores ; détection aléatoire en mai où elle se manifeste moins.

Sexes semblables, se déplace contre les arbres en montant ou en descendant, descend tête en bas. Confusion impossible.

Entrées dans des trous maçonnés d’arbres, de murs ou de rochers, nichoirs, loge de pic ; chant (répétition d’un “ tuituitui….tsit ”, trille vibrant “ briririri….vih-vih ” en série) ; transport de matériaux par la femelle pour le nid (mois de mars) ; transport de nourriture jusqu’à 200 m du nid.

Affût de février à mai (l’oiseau se montre facilement), toute la
journée ; on verra le chanteur figé au départ d’une branche dans la
position verticale, bec pointant vers le ciel.

Pendant que la femelle fait le nid, le mâle chante et veille à sa “ sécurité ” ; période de discrétion extrême pendant la couvaison.

Ponte d’avril à mai, 15 jours en moyenne, 6-8 œufs ; une seule
couvée.

Sortie des jeunes au bout de 23-24 jours. La famille se promène dans les environs pendant 2 semaines puis se dissocie.

Jacqueline GAUTHIER, Charente Nature