Rougequeue noir

Villes, villages, hameaux et fermes ; nid assez volumineux dans des trous à large entrée, dans la pierre (bâtiments) ou sous des abris (poutres), mais occasionnellement aussi dans des falaises ou des carrières. Accepte des nichoirs. Hauteur du nid variable.

De mars à fin juillet ; des mâles chantent dès leur retour de
migration (fin février) jusqu’à la fin octobre, avec quasi interruption en juillet et août (chants sporadiques). Toutefois, une petite partie de la population hiverne en Poitou-Charentes.

La queue vibre lors du chant ou lors des phases d’attention. Mâles et femelles différents, mais quelques mâles chanteurs adultes arborent un plumage femelle.

Chant : motif initial avec sifflements, pause, bruit de papier froissé, puis quelques sifflements de nouveau. Chante volontiers sous la pluie, mais sans faire des claquettes. Parades : ailes étalées et queue étendue. Entrée dans des cavités, transport de nourriture ou
matériaux, alarme (sorte de cliquetis “ tek tek tek ”).

Chant ou repérage visuel, ces oiseaux se montrant volontiers (hors couvaison).

Sensibilité au dérangement : nerveux ; alarme facilement.

13/15 jours, 4 ou 5 œufs couvés par la femelle ; 1ère ponte débute en avril, la 2ème peut survenir en juillet.

Envol des jeunes à 14 à 20 jours, échelonné de mai à fin juillet.

Jean-Marc VILLALARD, GODS