Roitelet triple-bandeau

Espèce arboricole, moins strictement inféodée aux peuplements de résineux que son cousin huppé ; se rencontre en plaine dans des peuplements mixtes voire de feuillus, en particulier chênaies et
hêtraies ; semble apprécier une certaine fraîcheur et la présence de lierre ; nid de mousse généralement suspendu en hauteur loin du tronc mais parfois beaucoup plus bas notamment sur genévriers ou cyprès ; En forêt de Chizé (79), une fidélité au site d’hivernage a été mise en évidence.

De mars à juillet ; les hivernants, beaucoup plus nombreux, sont présents jusqu’en mars.

Voir Roitelet huppé pour allure ; s’en distingue par son sourcil blanc et sa tâche jaune aux épaules. Mâles et femelles de distinguent de près par la couleur de leur calotte, orange vif et jaune chez le mâle, toute jaune chez la femelle.

Se signale surtout par sa voix fine et aiguë (“ sisisisisisisisisiss ” avec accélération finale, plus fort que celui du huppé) accompagnant ses mouvements incessants dans les hautes branches ; un chant
faible au printemps peut indiquer une reproduction dans les parages.

Population nicheuse assez réduite : écoute et recherche visuelle dans les massifs de conifères ou les forêts âgées mixtes en période de reproduction, transport de proies.

Peu sensible au dérangement du fait de la hauteur du nid ; peut être affecté surtout par les travaux sylvicoles.

Première ponte de 7-11 œufs en avril ou mai, puis seconde en main ou juin ; incubation par la femelle seule pendant 13 à 15 jours.

Sortie des jeunes vers l’âge de 15-20 jours. Les jeunes se dispersent en automne.

Christophe VERHEYDEN, GODS