Grive draine

Prairies et pâturages en lisière de forêts, entrecoupés de grandes haies ou parsemés de bosquets. Elle ne s’installe pas au cœur des massifs forestiers denses. Nid de tiges, d’herbes sèches, de mousse et de terre, garni d’herbes fines, placé sur des branches, contre le tronc d’un arbre entre 4 et 10 m au-dessus du sol ; à rechercher en mars et avril dans les terrains dégagés à végétation herbacée basse à proximité d’arbres.

Sédentaire. Les premiers chants commencent dès janvier. Les pontes s’étalent d’avril (parfois mars) à fin juin.

C’est la plus corpulente de nos grives. Même motif fondamental que la Grive musicienne mais elle s’en distingue par la voix et la taille supérieure.

On peut l’entendre toute l’année mais c’est de janvier à mars qu’elle est vocalement la plus active et en juillet et août qu’elle est la plus discrète. Son chant rappelle celui du Merle noir : brèves strophes variables flûtées et sonores, mais en diffère par le ton plus triste, le rythme plus rapide, des pauses plus brèves, plus monotones et pas de sons grimpants à la fin des strophes. Contact : “dr’r’r’” roulé et
sec caractéristique. Alarme : cri dur faisant penser à la Grive litorne, mais un peu plus sec.

Localisation des chants, transect puis affût.

Par la femelle pendant 12 – 15 jours ; 3 à 5 œufs. Deux pontes par an (parfois 3), de début avril à fin juin, jeune nidicole couvert de duvet blanc jaunâtre uniquement dessus.

Les jeunes quittent le nid après 12 à 15 jours et deviennent
indépendants 2 semaines plus tard.

Jean-Pierre VERQUIN, Charente Nature