Fauvette orphée

Extrêmement rare et sporadique en Poitou-Charentes, elle recherche des milieux secs et bien ensoleillés : formations arbustives ou buissonnantes, composées de clairières. Le couple construit, dans un buisson, un nid entre 0.3 et 3.5 m de hauteur.

Les premiers migrateurs arrivent entre le 20 avril et le 20 mai. La ponte débute en général au milieu du mois de juin.

Confusion possible avec la Fauvette à tête noire, ainsi le meilleur indice reste le chant du mâle constitué de 2-4 syllabes, assez grossier “rétourétourétouré ” ou “ trr-tchut-piu-pui ” . Repérer les allées et venues du mâle ou de la femelle dans un gros buisson peut aider à repérer le nid.

Transects à réaliser dans les milieux potentiellement favorables à sa reproduction (landes, friches pelouses calcaires) et affût.

Peu d’indication en migration, de plus, les oiseaux restent la plupart du temps cachés. Espèce assez sensible en période de reproduction.

La ponte, en général une seule par an, comporte en moyenne 4 à 5 œufs. Ils seront couvés environ 2 semaines par la femelle, le mâle lui apportant la nourriture.

Les poussins sont nidicoles et ne quittent le nid qu’au bout de 15 jours. Le départ migratoire se fera entre la mi-août et la
mi-septembre.

Pascal LAVOUE, Charente Nature