Faucon crécerelle

Présent en milieux très variés, même au cœur des villes. Anciens nids de corvidés, trous dans les vieux murs de pierre de granges et d’anciennes maisons, voire des bâtiments.

Entre avril et juillet.

Pas de confusions possibles avec d’autres espèces. La tête grise ainsi que la queue grise et non barrée et le dos peu tacheté permettent d’identifier le mâle. La femelle, plus tachetée sur le dos, ressemble au juvénile. Le juvénile possède, lui, plus de stries sur le dessous.

Présence régulière d’adultes sur un même secteur avec émissions fréquentes de cris ; le cri est bien caractéristique :  » kikikiki  » aigus et répétés. L’audition de tels cris en avril et mai peut être un indice pour la nidification. Le vol nuptial aux abords du nid, avec
battements d’ailes précipités, est très caractéristique des oiseaux nicheurs.

Recherche systématique de sites de nidification auprès des granges, ruines, vieux bâtiments et réalisation de transects et points
d’observation (recherche de contacts visuels et de contacts sonores).

Espèce a priori peu sensible.

Ponte de 2 à 6 œufs vers la fin avril. La durée de l’incubation est de 27 à 30 jours. Une seule couvée par an et 3 jeunes en moyenne à l’envol.

Les jeunes commencent à voler vers le 27 – 29 jours. Ils restent
encore dépendants de leurs parents pendant plusieurs semaines
encore. A cette période, on peut observer ces familles qui chassent ensemble et les émissions sonores peuvent être fréquentes.

Pierre GRILLET, GODS