Cordulie bronzée

Cordulia aenea (Linnaeus, 1758).

Cordulie bronzée

Liste Rouge du Poitou-Charentes : Quasi menacé

Etymologie

cordulia de kordyleia (gr) = massue : du fait de la forme de l’abdomen du mâle ; aenea de aeneus (lat) = bronzé : du fait des reflets bronzé du corps du mâle.

Répartition

La Cordulie bronzée possède une aire de répartition qui s’étend de l’ouest au nord de l’Europe jusqu’à la Sibérie et l’Asie.

A l’exception de la région méditerranéenne et de la Corse, elle est bien répartie en France.

Au XIXe siècle, cette cordulie était considérée comme commune par Martin (1888) dans le Poitou. Aujourd’hui, en Poitou-Charentes, elle est présente dans les 4 départements mais avec une répartition fragmentée. En Charente-Maritime, Cordulia aena est localisée à quelques secteurs de Haute-Saintonge, aux Landes de Cadeuil et à l’est du Marais poitevin. Dans les Deux-Sèvres, elle est peu commune mais présente dans le Bressuirais et la Gâtine. La répartition de l’espèce semble plus homogène en Vienne et en Charente. Cette espèce a été recensée sur 117 communes (10 %).

Phénologie

En Poitou-Charentes, les premières émergences sont observées début avril (05/04/) et se poursuivent…(ce texte est disponible intégralement en version papier dans le livre Libellules du Poitou-Charentes).

Habitats

La Cordulie bronzée fréquente des milieux stagnants, généralement pauvres en nutriments (méso-oligotrophes). On la trouve dans…(ce texte est disponible intégralement en version papier dans le livre Libellules du Poitou-Charentes).

Biologie

Le développement larvaire dure 2 à 3 ans. Alors que les larves ont une chasse active la nuit, en journée elles pratiquent…(ce texte est disponible intégralement en version papier dans le livre Libellules du Poitou-Charentes).

Menaces

Cette espèce possède une aire de répartition fragmentée en Poitou-Charentes. Elle est sensible à l’eutrophisation, à la destruction de ses habitats (comblements de mares, pollutions) et aux modifications liées au faucardage de la végétation des berges ou à l’introduction d’espèces piscicoles indésirables (poissons-chats, carpes amour…).

Protection

Cette espèce devrait faire l’objet d’un suivi particulier. Le maintien et la création d’un réseau de milieux favorables au développement de l’espèce autour des populations connues permettraient d’assurer sa préservation à long terme.

Miguel GAILLEDRAT

Bibliographie

Prévost O, Durepaire P., 1992 – Les Odonates de la réserve naturelle du Pinail in Réserves Naturelle du Pinail, rapport d’activité n°6. GEREPI, Vouneuil-sur-Vienne, 33-67.