Cigogne blanche

Arbres, bâtiments, pylônes électriques, plate formes artificielles sur les zones humides ou à proximité. Le nid composé de branchages est imposant et visible de très loin. Il est utilisé année après année.

Peut être observée toute l’année. La reproduction s’étend de février à août.

Vole le cou tendu contrairement aux hérons qui volent le cou replié. Chez les juvéniles, la pointe du bec est gris foncé.

Présence régulière d’oiseaux dans les zones humides ou le long des vallées fluviales. Claquements de bec bruyants lors des parades et au nid. Cantonnement des couples quand ils s’activent à recharger ou à construire les nids dès début mars. Les dernières installations (d’avril à mi-mai) concernent de nouveaux couples qui construisent souvent des nids dans des arbres.

Prospecter en priorité les lisières des boisements clairs, les haies et les structures artificielles (plates-formes, vieilles granges, pylônes EDF) aux alentours des zones humides dès la mi-mars à juillet.

Comme pour toute espèce, il est exclu de déranger les oiseaux pour vérifier la nidification.

Une seule ponte de 2 à 4 œufs, couvés alternativement de début mars à début mai, mais une ponte de remplacement est possible. L’incubation dure entre 32 et 34 jours,

L’envol des jeunes a lieu à l’âge de deux mois, de la mi-juin à début août. Les poussins sont encore nourris au nid quelque temps après l’envol. Succès de reproduction très variable pour la Charente-Maritime : 3,54 jeunes à l’envol en 1999 et 1,61 en 2002.

Alain DOUMERET et Fabien MERCIER, LPO Charente-Maritime