Chevalier guignette

Limicole à rechercher le long des cours d’eau, sur les berges
caillouteuses ou sableuses pourvues d’une végétation assez dense, mais également dans les gravières. Le nid, pouvant se limiter à une simple excavation, est édifié à même le sol et dissimulé dans un peu de végétation.

Les nicheurs arrivent en moyenne début avril. Mais toute
observation d’individus à partir de cette date ne concerne pas
nécessairement des nicheurs car la fin de la migration prénuptiale (première quinzaine de juin) et le début de la migration postnuptiale (fin juin) ne sont séparés que de quelques jours.

Sexes semblables. Confusion possible avec le Chevalier culblanc, non nicheur dans la région. Dessus brun, ventre blanc remontant en pointe en avant du poignet de l’aile. Typiquement accroupi et
hochant l’arrière du corps quand il marche ou qu’il vient de se poser. Vole au ras de l’eau avec des séries de battements d’ailes nerveux.

Chants (séries de notes pures et aiguës répétées en trilles « titihidi-titihidi… »), transports de nourriture, jeunes non volants accompagnant les parents.

Transect puis affût (cris d’alarme : « hiip » perçant), toute la
journée.

Espèce sensible en période de reproduction.

Trois semaines environ. La ponte (4 œufs) intervient dans la
première quinzaine de mai.

Sortie des jeunes peu après l’éclosion (espèce nidifuge). L’envol des jeunes survient un mois après. Entre-temps, ils suivent les parents lors de la recherche de nourriture le long des berges des cours d’eau.

Olivier LALUQUE, LPO Charente-Maritime