Alouette lulu

Milieux semi-ouverts comme les zones bocagères. Nid au sol,
quelquefois près d’un buisson, composé essentiellement d’herbes et de petites feuilles, dissimulé dans la végétation et difficile à trouver.

Mars à juin.

Confusions possibles avec l’Alouette des champs. En vol, la
trajectoire souvent onduleuse et la queue courte, les ailes assez
larges sont aisées à observer. Le critère le plus facile reste le chant :des “ lululu ” émis en cascades flûtées, soit lorsque l’oiseau est posé sur un piquet, un câble de téléphone, un buisson ou un arbre, soit lorsqu’il est en vol (l’oiseau décrit des cercles tout en chantant). Le cri de vol peut être assimilé à un “ buduli ”. Le chant peut être
entendu entre fin janvier et juin en début de matinée, fin de journée voire même de nuit. Reprise importante des chants en septembre.

Chant entre mars et juin. Transport de matériaux pour le nid et de nourriture.

Sous la forme de transects et/ou de points d’écoute, en début de matinée et fin de journée.

A priori peu sensible.

Il peut y avoir plusieurs pontes (au moins deux) ; 3 à 6 œufs couvés pendant 14 jours environ par la femelle seule. Les oisillons
abandonnent le nid au bout d’une douzaine de jours.

Les jeunes quittent le nid avant de pouvoir voler et se déplacent au sol. Lorsque la seconde nichée va débuter (une quinzaine de jours après), les jeunes de la première nichée se dispersent.

Pierre GRILLET, GODS